Écrire l’histoire depuis les marges
2013-2016
Le projet Sorbonne Paris Cité « Écrire l’histoire depuis les marges » (EHDLM), d’une durée de trois ans (2013-2016), explore l’écriture de l’histoire depuis les marges à partir du cas des historiens africains-américains du début du XIXe siècle aux années 1960. Le projet ambitionne de renouveler l’approche du récit d’esclave et s’intéresse à l’exploration de sources encore peu exploitées, mais constitutives du récit historique (littéraires, théâtrales, esthétiques, pratiques).
Ce projet se propose d’examiner l’écriture de l’histoire par les Afro-Américains pendant l’esclavage et également après l’esclavage, quand ils durent affronter discrimination et ségrégation. Il couvrira donc les années 1830-1960. Les Noirs aux États-Unis furent longtemps écartés des universités et maisons d’éditions blanches et créèrent alors leurs propres institutions et réseaux « en marge ». Au-delà des pratiques de l’histoire professionnelle, ils inventèrent aussi de nouvelles façons d’écrire et de diffuser le récit de leur communauté « depuis les marges » : poésie et roman, (auto)biographie, peinture, cinéma, culture matérielle etc. Cette situation a par ailleurs nourri l’existence d’un « contre-public » noir.
https://hdlm.hypotheses.org/
Equipe :
Claire PARFAIT (Professeure, civilisation américaine et histoire du livre, université Paris 13, Pléiade)
Marie-Jeanne ROSSIGNOL (Professeure, histoire et civilisation américaines, université Paris 7 Diderot, LARCA)
Hélène LE DANTEC-LOWRY (Professeure, civilisation américaine, université Sorbonne Nouvelle Paris 3, CREW)
Matthieu RENAULT (MCF, philosophie, université Paris 8)
Claire BOURHIS-MARIOTTI (MCF, histoire, université Paris 8)
Pauline VERMEREN (Postdoctorante, philosophie, université Paris 13/université Paris 7)
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